| | | La fin du rire et des doux mensonges; |  |
| | | Auteur | Message |
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Marlène Edinskurt
Messages : 12
Date d'inscription : 15/06/2009
| | Sujet: La fin du rire et des doux mensonges; Ven 19 Juin - 0:03 | |
| Les dégâts, les excès, ils vont vous les faire payer. Les cendres qui resteront c'est pas eux qui les ramasseront mais, les esclaves et les cons qui n'auront pas su dire non.
J'aime jouir de mes instants. Je m'imagine nue en train de virevoltais comme une cigogne, je pousserais les passants et chanterais un amour indescriptible. Revenons sur Terre, écrasons mes fesses sur le sol dur et mou à la fois. Je suis postée sur un banc, un chic banc, il est en bois et orné de métal sombre, j'aime bien cet objet. Je m'y allonge comme ci c'était le mien et m'allume une cigarette. J'enfume mon espace vital, je ferme les yeux, je suis si bien. Les gens me regardent, mais qu'es que je m'en fous, je tire même la langue à quelques passants, ils me trouvent ridicule ou bien alors pitoyable. Je suis les deux à la fois Messieurs Dames. Enfin je me lève, je suis morose, je suis pâle. J'ai envie de chantée, il faut que bouge, que je cris et qu'ensuite je m'envoie en l'air. Je déambule vêtu d'une longue robe à fleur très folk avec ma petite veste en jean, certains jeunes idiots se moquent de moi, c'est sur que je n'ai pas la même dégaine que leur copine de quinze ans. Je tourne en rond dans la rue tout en murmurant une phrase des Doors. « Come on baby, light my fire ! » Ma robe vole et je jette mon sac au milieu de la route, je cours le récupérer, je stoppe deux voitures. Je reprend mon long chemin, long, long, long chemin vers l'ouest. L'ouest is the best. Je m'égare, je sais même plus où je suis. Miracle j'entevois un endroit tranquille ! Comme une minable accro, j'ouvre la porte des toilettes publics, à l'aide de ma carte bleue bien trop usée je me fais deux lignes de coke. Je sniffe et m'éclate la tête contre la porte. Tout est flou, tout est hard, je suis perdu pendant de bref minutes, je vois double, je vois rond. J'appelle Dieu qui ne sert à rien, j'ai toujours peur. Cette sensation qui ressemble à celle avant l'orgasme je la goûtée bien trop souvent dans ma journée, maudite poudre magique. Je me lève et repart imitant la pimpante.
Je me rallume une clope et me déhanche sur le trottoir tel une prostitué, j'ai cette sorte de fierté qui me pousse à faire ma belle même dans une rue glauque, je n'aime pas ma personnalité, mais c'est « comme plus fort que moi ». J'applaudis un pauvre gars qui joue « au clair de la lune » dans un coin de rue, je lui lance un billet. J'ai envie de plus, j'ai envie d'être heureuse, finalement je ne suis pas si bien que ça ici. C'est triste de vivre avec de l'argent, dans le coeur on arrête pas le bonheur cela dit je n'ai pas de coeur, je compense avec les millions. Un luxueux bar m'interesse, je marche trois pas devant et recule, une pression me fera du bien, j'y rentre sans un sourire, m'assoie. Je me rallume une autre clope et encore une autre et cela ne s'arrête jamais.
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| | | | James, M. Wallen
Messages : 13
Date d'inscription : 16/06/2009
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| | Sujet: Re: La fin du rire et des doux mensonges; Ven 19 Juin - 0:46 | |
| petit oiseau, tu voles bien trop haut pour ton niveau.
Je marche tel un félin en vue d'une proie, je marche sur de moi. Je regarde les gens passer et qui s'écarte sous mes pieds. Des filles s'agitent, des mec rochonnent et moi je ronronnent comme un petit chat bien content. Je lance des regards charmeurs, cris de foules, pleurs. & ouais, mais je suis comme une oeuvre d'art poupée, tu peux regarder, tu peux avoir de l'émotion quand tu me vois, mais tu peux pas toucher. La rue est sombre, quelques amis veulent m'enmener dans un bar. Je n'ai pas dis non, comme je n'ai pas affirmer. Et pourquoi pas aprés tout, je suis là pour m'amuser comme je veux. S'envoyer en l'air avec la première venue, danser nue devant les policiers rouges comme des tomates, et encore bien d'autre.
Entrée fracassante, bar en pleins milieux de couleurs et de musiques qui vous poignent le coeur. Ambiance folle, décadence et déchéance totale. Les potes s'amènent prés de moi et me disent ce que je veux boire, pas maintenant, pas tout de suite. Je veux d'abord regarder les lieux, voire si il est fréquentable. Ce qui me fait le plus rire, c'est que je suis surveillé 24h/24 par des caméras et que des yeux soient braqués sur moi, en babant devant leurs écran. Ca me plait, d'ailleurs un sourire se dessine sur mes lèvres.
Finalement je prend une boisson, c'est un endroit respectable, mais une jeune demoiselle sort du lot. Je l'a voit avec ses yeux stoned et son teint blanc de fantôme. Elle gigote comme un pantin désarticulé, il n'y a qu'une seule explication : elle est complètement shoutée. Elle a pas l'air bien, j'en ai même un peu mal au coeur. Les potes se moquent de moi. Je m'en contre - fou, cette demoiselle est en détresse. Alors comme un chevalier délivrant une princesse, je m'assied prés de toi : " La coke c'est pas trés bon tu sais, allez viens demoiselle. On sort un peu de ce bled " Je veux juste l'aider, si elle veut pas. Tant pis pour elle. | |
| | | | Marlène Edinskurt
Messages : 12
Date d'inscription : 15/06/2009
| | Sujet: Re: La fin du rire et des doux mensonges; Sam 20 Juin - 20:36 | |
| Tous les enfants sont fous dans l'attente de la pluie d'été. Je m'appuis contre ma table, je suis avachis comme une incapable. Oh que je suis libre ! Faisons l'amour bande d'ingrats, nous ne savons faire que cela. J'ai envie de crier ! J'écrase la dernière clope de mon paquet, sacrilège ! Je retourne mon sac sur la table, plus rien, je suis déjà en manque de cigarette. Il me faut quelque chose à fumer ! J'aperçois un mec à l'allure singulière, tout vêtu de blanc, je lui demande une clope, il m'en donne une gracieusement. Dans ma joie je l'embrasse et me rassois, heureuse de vivre pour me défoncer les poumons. Et des caméras, toujours des caméras puis, aussi des micros. Mon chère donneur va passer à la télé. Yeha, une aubaine pour lui. Vu la tête qu'il a, un peu de célébrité et d'argent ne lui ferait pas de mal, oh que je suis vilaine. J'enfume mon visage et je souris, l'air béa. J'ai le teint pâle et des poches sous les yeux, comme me disait ma mère : « Ma fille, on dirait une droguée. » Plein dans le mille mama. Bref, je savoure cet instant. Ce moment rien qu'à moi et aux spectateurs qui verrons ma face à la télé. J'observe, j'analyse l'entourage, je suis précis et je dévisage chaque personne de ce bar. Nan, nan, je ne suis pas de la brigade policière, je me cherche un peu de compagnie voilà tout.
Je commande une bière et attend. Je m'avachis d'avantage sur la table, j'ai l'impression d'avoir le crâne lourd, très lourd. J'ai envie de m'endormir, rien ne va plus là. Active-toi ma cocotte ! Tout le monde me regarde et qu'es que j'en est a foutre. Un verre arrive suivis d'une addition, je paye directement et accorde même un sourire au pauvre serveur qui a mal au pied. Tient je vais lui demander. « T'as mal aux pieds non ? » Il me regarde comme si j'étais folle et me dis que oui. Il veut entamer la conversation, je lui dis qu'il doit servir trois dames au coin. Basta, viré le serveur. Je suis toujours en contradiction. Mieux vaux ça, qu'être rien. Voilà comment j'essaye de me dire que je ne suis pas une ratée. Bref, j'entends une voix, je redresse la tête et admire le visage du beau jeune homme. Mon dieu, j'espère qu'il est pas gay celui-là. Je comprend rien àce qu'il me dit, j'entends des mots, des syllabes « Je te suis. »
( C’est super nul et court, mais je ferais mieux sur la suite, là j’ai pas le temps  ) | |
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| | Sujet: Re: La fin du rire et des doux mensonges; | |
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